L’apparition des nouveaux modes de transports dans l’Hexagone et notamment à Paris, comme la trottinette, a considérablement augmenté l’utilisation du vélo dans la capitale, qu’il soit partagé ou personnel.
Il faut savoir que l’empreinte carbone d’un vélo n’est que de 21 grammes de CO2 par kilomètre parcouru, à contrario de la voiture, qui elle, émet 50 voire 80 fois plus de gaz à effet de serre. C’est de loin l’une des solutions les plus écologiques qu’un particulier puisse utiliser au quotidien et qui permettrait d’agir contre la pollution dans les grandes villes.
Au-delà du fait qu’il soit bon pour l’environnement et pour la santé, le vélo a également l’avantage de ne produire aucune nuisance sonore : parfait pour les citadins qui sont confrontés régulièrement à la pollution acoustique. Très économique, il permet d’éviter les embouteillages en se faufilant partout, rendant ce moyen de transport rapide et efficace. Le stationnement aussi devient alors plus simple surtout lorsqu’on sait qu’une place de voiture équivaut à 10 places de vélo.
Aperçu de l’empreinte carbone des modes de transport à Paris
Etude menée en 2019 en partenariat avec l’Ecole des Ponts
Bien que l’empreinte carbone de la fabrication d’un vélo soit également bien inférieure à celle d’une voiture, elle n’en demeure pas moins un problème. En effet, les matériaux utilisés pour leur production tels que l’aluminium, l’acier ou encore le caoutchouc, ont malheureusement un impact négatif pour l’environnement. Toutefois, ces mêmes matériaux peuvent être recyclés et par conséquent réutilisés pour la conception de nouveaux objets.
L’industrie du cycle a encore pas mal de chemin à parcourir avant de pouvoir prétendre être entièrement verte mais le vélo reste toutefois l’un des modes de transport à privilégier lorsque c’est possible, pour lutter contre la pollution atmosphérique, notamment dans les grandes agglomérations.
