La promesse d’une mobilité propre grâce à l’expansion des voitures électriques

Dans le monde, l’automobile représente 6% des émissions de gaz à effet de serre contre 15% en France, selon Fiches-auto. La pollution d’une voiture influe sur les changements climatiques. Seulement, cette pollution n’est pas seulement due à ce que rejette l’automobile, mais aussi à la fabrication et à l’entretien de celle-ci. Il faut savoir qu’une voiture thermique émet 3 fois plus de gaz à effet de serre qu’une voiture électrique.  

Afin de lutter au maximum contre cette pollution, le véhicule doit être équipé de certaines pièces telles qu’une vanne EGR ou un filtre à particule. En 2016, le Ministère de la transition écologique met en place une vignette appelée Crit’Air (certificat qualité de l’air) afin de classer les voitures en fonction de leur classe environnementale et favoriser ainsi la circulation des véhicules les moins polluants dans les zones à circulation restreinte. 

Nous pouvons penser que la voiture électrique est un concept innovant, seulement, le premier prototype de véhicule électrique a vu le jour vers 1830, grâce à un homme d’affaires écossais, Robert Anderson. En 1900, l’automobile électrique, qui représentait alors près de 38% du marché américain, tombe dans l’oubli à la sortie du modèle T de Ford, une voiture thermique beaucoup moins onéreuse et plus puissante que son prédécesseur.

Ce n’est que des années plus tard, en 1965, que la voiture électrique revient sur le devant de la scène car beaucoup moins polluante. En 1997, Toyota lance la première voiture hybride : la Prius. Enfin, en 2008, c’est Nissan qui lance sa première voiture 100% électrique avec la Leaf, suivi du Roadster de Tesla, la même année. 

Aujourd’hui, les bornes de recharge électrique sont aussi en pleine expansion. L’objectif de 2021, qui était d’installer 100 000 dispositifs en France, a été largement atteint et depuis, chaque année, leur déploiement tend à croitre.

Afin de pousser la population à investir dans l’électrique, de nombreuses aides ont été mises en place par le gouvernement dans le but d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Ce qui implique le remplacement progressif des véhicules essence, diesel et hybride au profit du tout-électrique. Pour atteindre cet objectif, l’union européenne a décidé de bannir la vente des véhicules thermiques neufs à partir de 2035 marquant ainsi la fin de ces moteurs longtemps plébiscités.

 

L’évolution du nombre de véhicules vendus en France sur le site vitra.global, source PFA.

Vous l’aurez compris, l’électrique va poursuivre sa croissance dans les années à venir. Il ne sera donc plus rare, d’ici quelques années, de croiser de plus en plus de bornes de recharge un peu partout dans l’Hexagone. 

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