C’est dans les années quatre-vingt que les premiers robots chirurgicaux ont vu le jour. A cette époque, on était loin d’imaginer l’évolution qu‘allait connaître cette discipline. Aujourd’hui, ils sont de plus en plus nombreux à intervenir dans les blocs opératoires au quotidien. Ils promettent ainsi des interventions plus rapides, dotées d’une très grande précision et surtout moins risquées pour le patient. Mais contrairement aux idées reçues, ces robots n’agissent pas seuls, bien au contraire, ils sont contrôlés avec minutie par le chirurgien à l’aide d’une console de commande et d’une caméra.
Le robot devient alors l‘assistant idéal du chirurgien en pratiquant des opérations difficiles, comme c’est le cas notamment en coelioscopie. Grâce à l’amplitude de ses mouvements et l’utilisation de micro-instruments, les gestes sont très précis. La chirurgie robot-assistée est moins invasive pour le patient car les incisions sont plus petites que si elles avaient été exécutées par les mains de l’Homme.
Les complications et les risques opératoires sont également balayés d’un revers de main. Les avantages de cette technique sont considérables que cela soit pour le patient ou pour le praticien. On observe alors une amélioration des suites opératoires avec une diminution de la douleur. Par ailleurs, la durée d’hospitalisation est également écourtée avec une réinsertion professionnelle beaucoup plus rapide.
Avec près de 250 000 opérations réalisées en 2022, la France est le 3ème pays du monde ayant le plus recours aux robots chirurgicaux après les Etats-Unis et le Japon. L’essor de la chirurgie robotique n’est non seulement pas un mythe mais bel et bien une réalité partout dans le monde.
