La cuisine robotisée de Cook-e prépare de A à Z des plats frais et sains de façon 100 % autonome et permet aux restaurateurs de tous horizons de faire face au manque de personnel qualifié et de dégager des revenus supplémentaires.
Des horaires jusqu’à tard le soir, une pression constante, rendent la profession de cuisinier peu attrayante pour de nombreux jeunes gens. L’entreprise française Cook-e apporte une réponse aux restaurants souffrant d’un manque de personnel qualifié. C’est une cuisine robotisée qui se charge du gros du travail. Comment cuisiner sans personne ? Depuis une tablette, une borne ou un smartphone, le client ou un serveur lance la commande. C’est à ce moment-là que la magie du robot opère en préparant en quelques instants un plat sur mesure. Première étape : récupérer et doser les ingrédients en fonction des recettes enregistrées dans le logiciel et les personnalisations demandées. Pour cela, un godet se déplace avec efficacité le long des réservoirs de stockage en froid positif. En fonction du menu choisi les ingrédients coupés tombent les uns après les autres dans le godet avec une précision au ½ gramme près. Ils sont ensuite versés dans l’une des trois casseroles de cuisson en rotation. Elles permettent de mélanger et de cuire la recette jusqu’à 200 degrés. Le plat est prêt à servir 210 secondes seulement après la commande. Selon Cook-e, il serait possible de préparer 250 repas à l’heure.
La cuisine robotisée de Cook-e a été conçue de manière à prendre le moins de place possible pour que les restaurants profitent pleinement de l’automatisation sans avoir à se soucier du réagencement. Ce qui est le cas tout particulièrement dans les grandes villes où les baux sont très chers et les cuisines souvent minuscules. Les ingénieurs ont tout d’abord pensé à utiliser un guidage linéaire avec des chariots montés sur roulements à billes. Comme cette solution était trop gourmande en espace, ils ont donc opté pour des modules linéaires à courroie crantée drylin ZLW à entraînement électrique, fabriqués par igus.
Si les composants de la cuisine robotisée doivent être compacts, ils doivent aussi répondre aux normes d’hygiène très strictes de l’HACCP (Hazard Alanysis Critical Control Point). Ce concept d’hygiène mis au point à l’origine par la NASA avait pour but de garantir la sécurité des aliments destinés aux astronautes. Les modules linéaires choisis pour ce projet, répondent parfaitement à ces exigences. En effet, les brides supports d’axe ainsi que les chariots en acier inoxydable sont durables et résistants à la corrosion. Les chariots se déplacent sur des douilles linéaires en polymères hautes performances. Ces douilles présentent l’avantage de ne pas avoir besoin de graissage et d’être donc sans entretien. Ce qui permet à tous les paliers et à toutes les surfaces d’être propres et hygiéniques, en plus d’être extrêmement faciles à nettoyer. Un point important puisque la cuisine se nettoie automatiquement entre chaque plat préparé.